
Rencontre avec Marie Preston
Ces expériences, comme elles les appellent, résonnent pleinement avec cette nouvelle résidence artistique de territoire “Maisonner” qui ambitionne d'enquêter collectivement et collégialement, puis de faire œuvre commune avec des groupes d'usagers volontaires sur toute l'année 2023, mais aussi avec des collégien·nes autour de cette question de subsistance (pourvoir à ses besoins) dans une perspective éco-féministe.
Le courant écoféministe considère qu'il existe des similitudes et des causes communes entre les systèmes de domination et d’oppression des femmes par les hommes et les systèmes de surexploitation de la nature par les humains (entraînant le dérèglement climatique, le saccage des écosystèmes…).
En conséquence, l'écologie nécessiterait de repenser les relations entre les genres en même temps qu'entre les humains et la nature.
À travers le récit de ces trois expériences, il s'agira de découvrir le travail de co-création (au commun de l'art contemporain et de la pédagogie) et de création de Marie, ainsi que les fils conducteurs au cœur de sa démarche : pratiques artistiques socialement engagées, place et rôle de l'art et de l'artiste, place du collectif, de l'éducation, place des femmes et respect de la nature. Ne s'agirait-il pas d'une posture critique assumée qui renvoie principalement à deux questions : comment agir pour s'émanciper dans un monde devenu si complexe ? L'art n'aurait-il pas un rôle à jouer - au-delà - de la question esthétique ?
- Chèques bancaires et postaux, Espèces
Jeudi 8 juin de 19h à 23h